Professeur Abelghani El Himani :
Publication d'un ouvrage collectif 2021-2022 :
Utopie/Dystopie ou la volonté de
Transformer le monde
Utopie_Dystopie_ou_la_volonte_de_transfo.pdf
Professor Noha Nemer:
J'ai le plaisir de vous annoncer que j'occupe désormais le poste d'Enseignante chez Académie Libanaise des Beaux-Arts.
Professor Rima Mawloud:
Si l'histoire est écrite par les vainqueurs l'art est-il écrit par les vaincus ? Après cinq ans de travail, et à la suite de la publication de sa thèse « Écrire une histoire tue. Le massacre de Sabra et Chatila dans la littérature et l'art », Sandra Barrère est intervenue le 20 mars 2024 auprès de l'École doctorale des Lettres et des Sciences Humaines et Sociales de Beyrouth afin de rappeler les fondamentaux, surtout dans ces temps durs que traverse le Moyen-Orient. La littérature n'est-elle pas finalement fondamentale pour parler du massacre de Sabra et Chatila ? Parvient-elle à s'approprier cette histoire pour en faire une Histoire ? Quand les manuels se taisent, l'art peut-il rendre compte de ce que les historiens ne disent pas ? « Écrire une histoire tue », tue l'injustice, tue l'ignorance et dévoile parfois une vérité longtemps cachée dans le silence. Ce sont ces thèmes que Sandra Barrère a abordés lors de sa conférence : le massacre de Sabra et Chatila a ainsi été mis en lien avec les œuvres artistiques du Picasso arabe, Dia Al-Azzawi, mais aussi avec l'écrivaine canadienne, Nancy Huston.Ainsi, la littérature permet de transmettre une vérité et de dire ce que l'histoire tue : nous pensons en outre aux œuvres de Wajdi Mouawad, Anima et Incendies, ou encore l'œuvre de Sorj Chalendon, Le Quatrième mur. En effet, ces livres tentent aussi bien que possible de retranscrire ce que l'histoire n'arrive pas à dire.